À distance respectable

Publié par la Gazette Drouot

On peine presque à le croire tant la tenue est élégante, mais la crinoline tire son nom du crin de cheval dont elle est issue pour partie...

Apparue dans les années 1830 sous forme de jupons que l’on mettait sous sa jupe, elle gagne en volume sous le second Empire, des cerceaux de baleine ou d’osier venant aider ces dames à se mouvoir. Cette grande crinoline de bal des années 1865, griffée « Mme Vignon, 182 rue de Rivoli », est estimée 1 000/1 200 €. Elle est en gaze de Chambéry, composée d’un corsage à décolleté bateau orné de coques de soie bleu ciel et blanc, de fils de soie crème, et de passementerie dite « sourcils de hanneton ». La jupe projetée est rehaussée d’une ceinture en satin bleu fermée par un gros nœud dans le dos.
Pour l’essayage, rendez-vous mardi 9, salle 6, à Drouot, chez Tessier & Sarrou et Associés (M. Grassat).