TABLEAUX, MEUBLES ET OBJETS D'ART

Publié par la Gazette Drouot

Des tableaux qui occupent les cimaises, on a noté une esquisse à l’huile sur toile de Géo (Jean Geof- froy de son vrai nom), École primaire en Bretagne pour la peinture du même thème exposée au Salon de 1896, acquise par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (7 000 / 8 000 €), un portrait d’Orientale à la cruche vers 1880, signé Ernest Slingeneyer (5 000 / 6 000 €), une Composition de 1958 d’Alfred Reth (peinture, sable et matière sur bois, 12 000 / 15 000 €). Sans transition, on passe à une hacha cérémonielle – utilisée avec le joug et la palma dans le jeu de balle en Mésoamérique – en basalte gris figurant un dieu joufflu de la culture Veracruz (Mexique 450-750 apr. J.-C., 8 000 €), une jambiya ottomane à poignée indienne en jade (sorte de dague, XVIIe-XVIIIe-début XIXe, 5 000 €), ou encore à une suite de quatre panneaux en bois laqué incrusté d’ivoire à décor d’aigles branchés, travail de l’époque Meiji pour lequel 5 000 / 6 000 € sont demandés. On termine avec une ménagère en argent de la maison Cardeilhac (modèle filet, rang de perles et acanthe, 14,5 kg, 12 000 €) tandis qu’une danseuse chryséléphantine Ayouta (bronze à patine verte et argentée, émaux, socle en onyx) de Demeter Chiparus est estimée 20 000 / 30 000 €.