Centenaire de la Grande Guerre oblige

Publié par la Gazette Drouot

Centenaire de la Grande Guerre oblige, on ne pouvait qu’espérer une vacation sur ce thème.

Deux jours seront nécessaires pour disperser les 700 inscrits au catalogue. Les figurines d’étain et les soldats de plomb ouvrent les hostilités, auxquels succèdent des tableaux, des aquarelles et des dessins, parmi lesquels deux carnets d’une trentaine de croquis chacun de Renefer réalisés pour l’un à Verdun en 1917, pour l’autre au casernement de Versailles (1 500 / 2 500 € chaque). On poursuit avec les photographies et autres documents, des autographes et manuscrits dont une lettre du général de Gaulle de 1948 de retour pour la première fois à Verdun où il avait été blessé et fait prisonnier durant la Première Guerre (5 000 / 6 000 €) et des affiches de propagande. Quelques dizaines à un millier d’euros permettront de s’offrir des ouvrages du maréchal Pétain, des guides Michelin illustrés, des volumes d’Anatole France, Roland Dorgelès ou du maréchal Foch. Si le premier s’achève avec des coif- fures et des uniformes de la période de l’entrée en guerre (50 à 1 500 €), la seconde vacation est tout entière consacrée au militaria. À savoir des accessoires et des équipements, des coiffures de l’armée d’Afrique et des troupes coloniales, des décorations et autres curiosités (cartouchières, cannes de poilus, mouchoirs, travaux de tranchée), des armes (blanches et à feu), des cuivreries et des instruments de musique.