Cavalier pétrifié

Publié par la Gazette Drouot
Dès 1950, le corps va se tendre et s’exacerber, le cheval va relever la tête, se cabrer, le cavalier lever les bras au ciel en signe de désarroi.
Les déséquilibres tournent à la violence, les corps s’arc-boutent, le cheval dresse une tête presque phallique parallèle au torse du cavalier pétrifié jusqu’à ce que, enfin, il miracolo s’accomplisse. Le cheval rue et se cabre, le cavalier est rejeté en arrière… mais il s’accroche, se maintient, fait corps avec sa monture dans des accouplements de plus en plus tendus, schématiques et violents, qui se concentrent au début des années 1960 dans d’expressionnistes compositions.