Henri SAMOUILOV



 


Henri SAMOUILOV (1930-2014)
Né le 25 décembre 1930, Henri SAMOUILOV est mort le 4 février 2014.

Difficile à classer, Henri Samouilov n’appartient à aucune école ni à aucun mouvement ; il choisit ses propres moyens d’expression en dépit des modes et des courants.

Il commence à peindre à l’âge de 17 ans. Il est d’abord apprenti chez un sculpteur, puis suit des cours dans une école de dessins d’illustrations et de publicité. Plus tard il prend des cours du soir à Montparnasse, et fréquente la Grande Chaumière.

Il a vécu la majorité de sa vie à Yerres dans une maison dont il avait dessiné les plans, avec un grand atelier d’artiste, dans lequel il n’a jamais cessé de peindre, de dessiner, de sculpter, ...

L’atelier en mezzanine était ouvert sur le reste de la maison ; ce n’était pas un lieu sacré, on pouvait s’y installer avec lui, lire ou dessiner. En revanche, très discret et réservé sur ses goûts ou ses motivations, Henri Samouilov n’aimait pas parler de ce qu’il faisait, ni discuter d’art ni de peinture. Mais c’est dans son œuvre que l’on reconnaît toutes ses inspirations : son goût pour la poésie la Fontaine, Verlaine, Rimbaud, Fombeure, ou Henri James, son intérêt pour la mythologie grecque...

Il est très sensible au surréalisme : ses thèmes et son univers imaginaire tissent des liens avec le rêve, l’invisible, les ombres, le caché ou le souterrain. D’ailleurs il n’aimait pas la forte lumière, au propre et au guré : Il craignait le soleil, et n’aimait pas beaucoup être exposé ! Il avait choisi de créer loin de tout courant de mode, ou d’exigences commerciales.

Il voyageait très peu et s’inspirait surtout de ce qui était dans son environnement proche : les paysages de la campagne mayennaise l’été, ou les portraits de ses enfants et petits-enfants. Ses trajets quotidiens en train de Yerres à la Gare de Lyon, puis ses longues promenades dans Paris étaient aussi une importante source d’inspirations : paysages de banlieues, voies ferrées, bords de Seine, façades parisiennes, bistrots parisiens, clochards... Il aimait particulièrement le Jardin des Plantes et y a « croqué » beaucoup d’animaux. Il avait toujours dans sa veste ou à portée de main de
petits carnets à croquis et des mini-bouts de crayons et de gomme. Tout était prétexte au dessin, à la peinture, à la sculpture et toute sa vie, Henri Samouilov s’est initié à de nouvelles techniques.

Dans son atelier à Yerres, les œuvres se sont accumulées, nous avons aujourd’hui envie de les livrer aux regards.


Quelques expositions :
1963 et 1972, Galerie Halévy, place Dauphine, Paris / 1974 / 1992 à 2000, Galerie P. Poichet, Dinan / 1994-95, Galerie Art 3, place des Vosges, Paris / 2015, Galerie Jean- Claude Reno, Montpellier / 2017, exposition « Chemin faisant », Propriété Caillebotte, Yerres / 2019, « La petite Galerie », rue de Seine, Paris.

Quelques publications :
« La cuisine des eurs » éditions Dominique Halévy, 1969 – illustrations / « Le bridge » éditions Hatier, 1982 – illustrations